mardi 31 mai 2011

2 minutes

Voilà ce que j'ai gagné dimanche matin au marathon d'Ottawa: 2 petites minutes de retranchées sur mon meilleur temps précédent -- je passe ainsi de 3:15:54 à 3:14:03.  Une performance robuste dont je suis fier, et qui me permet d'envisager une nouvelle inscription pour Boston 2012 (hommes de 40 à 44 ans) si le coeur m'en dit en septembre.  J'ai réalisé Boston 2010 en 3:18 et Boston 2011 en 3:16, les deux fois dans des circonstances tout à fait favorables.

Mais bon, mes 2 minutes d'Ottawa, c'est toujours seulement 2 minutes, il y a encore bien de la place à l'amélioration! Je m'étais fixé comme plan de suivre le lapin de 3:10 le plus longtemps possible, en rêvant de le suivre jusqu'au bout... mais j'ai dû le laisser aller graduellement à partir du 25ème kilomètre, je ne pouvais maintenir cette cadence de 4:30/km sur toute la distance.   Cela m'a tout de même laisser une chance de finir en force dans les 5 derniers kilomètres, et de ne pas me laisser rattraper par le lapin de 3:15!

      

Pendant une telle course, on peut lire l'effort dans tous les corps et tous les visages.  J'ai plusieurs amis coureurs qui ont souffert de la forte humidité; ils ont tous complété la distance très honorablement, quoique certains n'ont malheureusement pas atteint leurs objectifs de temps... meilleure chance à la prochaine occasion.

On voit aussi tous ceux qui réussissent de meilleurs temps, et on se dit pourquoi pas moi?  Le mythique 3:00 est-il hors d'atteinte à mon âge?  Il y a bien sûr une question de prédispositions, de bases athlétiques (ceux qui se sont beaucoup développés sportivement plus jeunes) mais surtout de travail: des entraînements structurés et ciblés, avec augmentation du volume hebdomadaire, de meilleurs intervalles, et beaucoup de discipline... du travail très sérieux, quoi!  Et c'est là où je ne me suis pas décidé à investir plus pour l'instant.

En fait, ce qui commence à m'attirer comme prochain défi -- comme certains de mes amis coureurs d'ailleurs -- c'est l'au-delà du 42.2... courir plus longtemps, et se soucier beaucoup moins du temps... il y a quelques opportunités qui se pointent devant, je vous en reparle très bientôt!

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Suggestion musicale du jour: California Guitar Trio - Pathways.  Très relaxant avant d'aller faire dodo.  Découvert grâce à mon grand ami mélomane, auteur compositeur interprète et prof: Alain Massé.

5 commentaires:

  1. 2 minutes dans ces conditions, c'est tout un exploit. Félicitations.

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  2. Le titre de ton blogue est drôlement intéressant Pierre.

    "La route sans doute" ton lieu de prédilection, tout comme le mien. Avoir la certitude que l'on court pour les bonnes raisons, pour soi et pour nul autre, c'est ça "la route sans doute" ?

    Comment pourtant demeurer ouverts à toutes les questions qui pourraient venir soulever le doute. Puisque que faire sans? Bien sûr, douter nous freine la plupart du temps, mais cela nous permet néanmoins, parfois, d'oser l'inimaginable.

    C'est ce que je te souhaite

    J.

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  3. Merci Luc, et bonne chance pour ta prochaine tentative de qualification.

    Josée: oui, mon slogan de blogue c'est mon état d'esprit, un peu comme tu le dis, et c'est aussi comme un vers de poème, qui peut être interprété différemment par chacun! La route est une chose fascinante, c'est un vecteur de mouvement qui nous aide à fixer des objectifs tangibles, que ce soit pour voyager, pratiquer un sport, etc.

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  4. Bravo pour ta belle performance à Ottawa ! Je comprends que tu aies envie de tester de plus longues distances. J'ai l'impression que cette tentation devient "inévitable" lorsqu'on a connu la course sur marathon. Bravo encore !

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  5. Merci Sandrine, je viens de voir ton blogue et wow! il est super! Je m'abonne.

    Effectivement mon premier test de plus longue distance risque bien de se concrétiser assez bientôt! Au plaisir de d'échanger.

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